Le mystère de la vie
Nous sommes entrés en janvier dernier dans le grand débat national des « états généraux de la bioéthique ». Le président de la République leur a donné un titre qui en dit tout l'enjeu : « Quelle société voulons-nous ? »
Nous, chrétiens, participons à ces débats, nous voulons le faire comme des serviteurs. Des serviteurs émerveillés de ce que la science et la médecine ont pu réaliser ces dernières années pour soigner, guérir, soulager. Mais aussi des serviteurs inquiets face à des dérives possibles : PMA, GPA, euthanasie, manipulations en tout genre...
Oui, la question est bien posée : Quelle société voulons-nous ? Celle où règneront la technique, la rentabilité, la performance ou celle où règneront l'accueil, le respect, et l'émerveillement
?
Le fondement de nos prises de parole s'enracine dans la fête de Pâques que nous célébrons en ce temps de l'année. Cette fête nous remet en effet devant le grand mystère de la vie. Nous croyons en cette vie qui nous vient de Dieu, cette vie souvent abimée et malmenée. Le Christ dans sa passion, dans son procès et sur la croix, a lui-même éprouvé toutes ces souffrances. Dans le mystère de sa Résurrection, il nous donne de contempler la vie nouvelle. Pour nous chrétiens, Dieu nous confie la vie, il nous demande d'en prendre soin, il nous dit en ce jour de Pâques : « N'ayez pas peur ! »
Bonnes fêtes de Pâques, dans un grand désir de goûter la beauté de la vie et de s'engager à la protéger.
Monseigneur Jacques Habert,
Évêque de Séez.
Comme d’habitude : messe bien suivie à 18h30 à la basilique, puis « soupe, pain, pomme » à la Providence.
A l’initiative de l’antenne du pôle (Marie-Françoise Chevalier, Didier Guesdon, Anne-Lise Ng’bala, Père Bernard Barré entre autres), le 4ème mercredi de Carême fut sous le signe du CCFD (le
dimanche suivant étant le dimanche du CCFD).
1re lecture : 2e livre des Chroniques 36, 14-23
Psaume 136
2e lecture : Éphésiens 2, 4-10
Évangile : Jean 3, 14-21
Assistance nombreuse : la parole de Mgr Habert, que ce soit à la messe de 18h30, ou bien pour la conférence après le « repas frugal » (soupe, pain, pomme), claire et profonde à la fois,
attire toujours (largement plus de 100 personnes à la conférence).
Messe chez les clarisses puis soupe, pain, pomme dans leur foyer rue de la 1/2 lune. Les jeunes professionnels avaient tout bien préparé et ont été presque débordés par le nombre. Ambiance chaleureuse, amicale, essentielle pour créer des liens ensemble, pour se sentir « frères et sœurs ».
Après la messe à la basilique, 2ème station à la Providence avec un repas frugal servi par les jeunes professionnels (soupe, pain, pomme), 3ème station à Montsort.
Dans un silence... religieux, environ 90 personnes ont écouté la lecture intégrale de l’évangile selon saint Marc (à peine deux heures), performance réalisée par Yan-Olivier, d’Argentan, à la
voix convaincante, puissante et grave. Occasion de mieux se rendre compte que c’est un évangile extrêmement accessible, simple, chaleureux.
Un très bon moment.
1re lecture : Genèse 9, 8-15
Psaume 24
2e lecture : 1re lettre de Pierre 3, 18-22
Évangile : Marc 1, 12-15