
1re lecture : Isaïe 60, 1-6
Psaume 71
2e lecture : Éphésiens 3, 2-6
Évangile : Matthieu 2, 1-12
Adoration des Mages, vitrail Taizé
L’itinéraire de la miséricorde dans la basilique
Aujourd’hui, les 4 premières stations.
a) L’année de la miséricorde, c’est se mettre en route, comme les mages. Le grand voyage, il peut se faire aussi à l’intérieur de notre cœur, pas besoin de traverser des
déserts !
b) Se mettre en route ensemble, sans distinction de race, de couleur qu’elle soit de peau, ou couleur sociale… Nous sommes associés au même corps (2e lecture), nous faisons « un », c’est la leçon de l’Epiphanie.
1. Le porche et la porte sainte, c’est tout un (on obéit à la voix : celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le !, et on va là où est cette parole, l’église).
L’exiguïté de la porte sainte. Se faire petit. La porte est étroite (il faut peut-être diminuer ses prétentions, se faire petit soi-même comme Jésus l’a été…
Les mages se sont mis en route, à l’appel d’une voix mystérieuse. Partir, subir les aléas du chemin, c’est se faire petit. Regardez ceux de Compostelle : leur vie défile, ils font le tri, ils se connaissent mieux.
2. La croix. Il faut lever les yeux, on ne veut pas la voir bien souvent…. Quand on regarde la croix, on regarde son péché ; on n’est pas très fier… et alors on peut considérer qu’il a donné sa vie pour moi.
La croix, elle est déjà dans le voyage des mages : a) l’étoile a disparu ! b) leur ami, Hérode, est un faux ami.
3. Le baptistère. Une façon de regarder « la petite » Thérèse, qui a choisi la « petite » voie qui l’a menée aux sommets de la relation amicale / amoureuse avec le Seigneur. Notre baptême nous a conformés, identifiés avec Jésus qui nous invite alors à prendre avec lui ce chemin d’humilité.
La petite voie des mages. Ils ont choisi la poussière, la soif, l’inconfort. Ils ont choisi ce qu’a choisi Jésus. Ils ont choisi aussi les longs moments de silence, que peut procurer un long voyage dans le désert.
4. La chaire. Où retentissait autrefois la Parole de Dieu, lue, commentée, expliquée. La Parole de Dieu qui a retenti dans ma vie, sans tambours ni trompettes, mais qui m’a fait du bien, qui a été une nourriture.
Les mages ont eu besoin aussi de l’écouter pour se réorienter. Se mettre « sous » la parole. L’accueillir comme la Parole « de Dieu ».
Mettons-nous en route, seul, ou en famille, en attendant de le faire, ensemble, en paroisse, grâce aux feuillets à notre disposition, directement à l’entrée de la Porte Sainte dans la basilique.
P. Loïc Gicquel des Touches